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Crédit Photo FEI : http://www.fond-ecran-image.com/galerie-membre/photo-eau.html
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de vie et objet de culte depuis les origines de l'homme, l'eau est
à la fois un produit de l'économie et un
élément majeur de l'environnement.
Près de 70% de la surface de la Terre est recouverte
d’eau
(97% d’eau salée et 3% d’eau douce dans
différents réservoirs), essentiellement sous
forme d’océans mais l’eau est
aussiprésente
sous forme gazeuse (vapeur d’eau), liquide et solide. Une
étendue d’eau peut être un
océan, une mer, un
lac, un étang, un fleuve, une rivière, un
ruisseau,
un canal… La circulation de l’eau au sein
des différents compartiments terrestres est
décrite par le cycle de l'eau.
En tant que composé essentiel à la vie,
l’eau a une
grande importance dans l’histoire de l’homme.
Une
eau est dite potable quand elle satisfait
à un certain nombre de caractéristiques la
rendant propre à la consommation
humaine.
Les
standards
de référence dans ce domaine diffèrent
selon les
époques et les pays (et selon l'autorité en
charge de
cette définition dans certains pays). Le concept de
« potabilité »
varie
à travers le monde, fruit d'un contexte historique et
culturel
local. Il détermine la question de l'accès
à l'eau,
puisqu' une eau de bonne qualité est essentielle au
développement économique et humain. D'ici
moins de vingt ans près de 8
milliards d'êtres humains devront accéder
à une eau de qualité.
L’eau
n’est pas un produit comme les autres
L’eau est tellement indispensable à la vie que
les scientifiques recherchent des traces d’eau sur
une planète pour en déduire une
probabilité de vie.
Et sur terre il ya paradoxalement très peu d’eau
buvable
facilement accessible, 1% seulement de toute l’eau de
la planète. Et l’un des scandales majeur de notre
civilisation est que 1,5 milliard de personnes (dont 26 millions en
Europe) n’ont toujours pas accès à
l’eau
potable, avec les conséquences sanitaires
désastreuses qui
en découlent. A l’opposé
la surconsommation d’eau dans les pays
développés (7
fois plus en 50 ans pour la France) est lourde de menaces.
L’accès à l’eau sera, plus
encore
que l’accès à
l’énergie, l’enjeu
du siècle. L’ONU a recensé 300 points
sur le
globe où l’accès à
l’eau
risque d’être à l’origine de
conflits
armés. De nombreux pays partagent des fleuves et des nappes
phréatiques, la tentation est forte pour certains de
s’approprier cette richesse. Dans certains pays
c’est entre
des régions que les tensions se font jour.
Aujourd’hui comme
pour le pétrole,l’eau est
considérée comme
une ressource gratuite, les coûts pris en compte sont
uniquement
ceux de son extraction,de sa distribution et son assainissement. Il
n’existe pas de valorisation pour prendre en compte le
remplacement de la ressource.
Mais
à qui appartient l’eau ?
À la communauté locale ? Au pays ?
Àl’humanité ? À celui
quipossède le
terrain? À celui qui installe une pompe ? À celui
qui
ladistribue? Dans certains pays des conflits opposent
lescommunautés locales aux industriels
quidétiennent
les pompes ou aux distributeurs. Deux des plus grands groupes mondiaux
dedistribution d’eau sont Français. Ils
expliquent qu’ils valorisent simplement leur savoir faire
pour collecter, assainir et distribuer l’eau. Et il faut
effectivement un grand savoir faire pour réaliser le miracle
quotidien d’apporter dans la moindre de nos maisons une eau
saine
et fraiche que l’on obtient juste en ouvrant le robinet. De
nombreuses populations osent à peine rêver de
bénéficier un jour de ce luxe inouï. Et
n’oublions pas qu’il y amoins de 50 ans que ceci
est
possible dans nos campagnes. Et la tâche des distributeurs,
pour
assainir cette eau, se complique de jour en jour avec tous les rejets
de
pesticides et autres phosphates de notre agriculture intensive (70 %
des
prélèvements), mais aussi de notre industrie ou
encore
toutes les substances médicinales et autres que nous
rejetons
après ingestion.Néanmoins certaines villes
estiment que
les distributeurs d’eau font des profits excessifs et elles
leur
retirent les concessions au profit de régies
publiques.
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